Stéphane Alvarez, comédien et directeur du Théâtre du Pont Tournant reprend un de ses succès, « La Contrebasse » de Patrick Süskind (auteur du Parfum).

Cette pièce raconte le plongeon vers la solitude et la folie d’un contrebassiste. Ou comment, animé d’une passion pour son instrument, il est lui-même l’instrument de ses propres frustrations.

Au fil du spectacle, la fascination laisse place à la haine. Patrick Süskind dévoile avec ironie les dessous de la vie d’orchestre dans cette version à la mise en scène sans fausses notes.

Fondateur de l’ARCHE Formation, Kevin Finel partage son temps entre formations, écriture, séances, et il anime régulièrement des conférences.

Ses célèbres Cabinets Publics, initiés à Paris, se délocalisent désormais en région pour rendre accessible l’hypnose à tous et démystifier la discipline. À travers ces soirées, Kevin Finel souhaite sensibiliser et transmettre sa passion pour cette belle discipline qu’est l’hypnose.

Au programme : mise en pratique vivante de l’hypnose avec des démonstrations individuelles et des expériences collectives pour vivre des expériences hypnotiques passionnantes et mémorables.

Harry, petit haricot Bio, se retrouve sans le vouloir à grandir parmi les fruits et légumes couverts de pesticides. Si différents, ils ont pourtant tous la même peur : finir à l’usine en plat cuisiné.

la quête de ses origines, Harry va questionner la société qui l’entoure. Durant son périple du champ jusqu’à l’assiette, il découvre la face cachée de l’industrie alimentaire. Grâce à l’aide de sa nouvelle amie Passion, Harry pourra-t-il agir pour éviter la fin des haricots ?

Dans cette ronde effrénée à trois personnages, dont l’humour noir peut parfois rappeler les pièces de Roland Dubillard ou les films de Bertrand Blier, l’amour, le temps et la mort viennent s’entremêler de manière aussi comique que cruelle.

On vit en deux minutes à peine, on attend le bus plusieurs années, on s’aime à toute vitesse, on se sépare sans même avoir été ensemble, on s’assassine très innocemment, on s’enterre juste pour rire…

Et surtout, on retrouve à chaque séquence ce doux arrière-plan philosophique qui fait la pâte de l’auteur, où le rire ne cesse de côtoyer de manière inattendue la méditation sur l’existence et la fatale incommunication entre les êtres.

Fusion inouïe du souffle et de l’archet, des cordes et des anches, le duo Bruno Maurice et Raphaël Jouan est révélé en 2017 au Festival de Musique des Arcs.

Les deux artistes de notoriété internationale s’associent dans une sensibilité et une virtuosité hors du commun. Ce duo voyageur et improvisateur transcende toutes les musiques dans un jaillissement de chaque instant.

De Popper à Dvorak, de Bruno Maurice à Astor Piazzolla, de Nino Rota à Gus Viseur, l’accordéon porte la voix du violoncelle et vice versa, dans un véritable « cello voce ».

On a tous un rapport particulier à Georges Brassens, qu’on le déteste ou qu’on l’adore, chacun a son histoire avec le poète.

Aujourd’hui, j’aimerais partager les idées du poète, comment ses textes peuvent éclairer notre époque, j’aimerais vous présenter Notre Brassens. La deuxième partie de soirée sera réservée à “Votre Brassens”, nous chanterons ensemble et à la demande, les chansons du Sétois que vous aimez.

L’occasion de découvrir le talent d’improvisateur de Joseph Doherty au violon, à la clarinette basse ou à la mandoline. Vous reprendrez bien un peu de chaleur humaine  ?

Elle a moins de dix ans, petite fille blonde, enfant sage, qui marchait tout en regardant les nuages mais qui shoote dans la coupelle d’une mendiante…Elle n’a pas fait exprès.

On l’accuse quand même. La situation d’injustice où elle se noie, la culpabilité où on la plonge, la honte où elle se morfond, vont faire d’elle une méchante fille. Bientôt, il est possible qu’elle shoote dans les coupelles des mendiantes, mais cette fois, elle le fera exprès, et de plus en plus, avec rage.

Méchante fille devenue, elle ne craindra plus les jugements ni les accusations, à quoi bon ? Puisque le monde tout entier semble basé sur l’injustice. La bête immonde, en elle féconde, va croître et se dé ployer « gentiment ».

Toujours caustiques, effrontés et drôles, parfois émouvants et souvent inquiétants, les monologues de Georges Feydeau semblent avoir été écrits ce matin même, tant ils sont en résonance avec l’actualité et l’absurde de notre monde actuel.

De monologue en monologue, on retrouve finalement toujours le même personnage en scène. Il refait perpétuellement le monde : beau parleur, égocentrique, ne doutant de rien, il ressemble à certains de nos contemporains ; c’est bien en cela qu’il inquiète.

Deux femmes, un couple, c’est bien d’un couple qu’il s’agit, une différence d’âge notable, une vie presque tranquille, sobre et paisible, traversée par des interrogations bien légitimes, et puis ce désir, est-il partagé, un désir sourd, le besoin d’enfanter peut-être, un enfant, ou alors : l’adoption, et puis comment vivre, continuer à vivre, le sort, les destins imprévisibles…