Cie du Théâtre du Pont Tournant
Les 1, 2, 8, 9 juin 2012 à 20h30, le dimanche 3 juin à 16h – Tarifs : 25, 20, 15€
Durée : 1h45

Vladimir et Estragon, deux vagabonds, attendent un certain Godot dans un no man’s land. L’absence de Godot éveille chez eux doutes et questionnements. Deux autres personnages font leur apparition : Pozzo, autoritaire, et son esclave Lucky. A la suite du monologue absurde de ce dernier, Vladimir et Estragon se retrouvent à nouveau seuls.
Le premier acte se clôt sur l’arrivée d’un enfant qui les informe que Godot ne viendra que le lendemain.
Dans cette pièce phare, Samuel Beckett nous invite à faire le tour de ce que nous pouvons appeler notre condition, notre aliénation. Il y éclaire avec étrangeté le cours ordinaire de la vie. L’alliance de l’humour et du désespoir dans une vision effarée de la condition humaine. Dans un espace à la fois comique et cosmogonique, assez vaste pour chercher en vain, assez restreint pour que toute fuite soit vaine.
Mise en scène : Stéphane Alvarez
Interprètes : Jean-Noël Pithon, Jean Bedouret, Thierry Rémi, Frédéric Kneip, Victor Alvarez
Lumières : Franck Barton
Costumes : Anne Vergeron
« Jean-Noël Pithon et Jean Bedouret (Vladimir et Estragon), duettistes visiblement en familiarité avec l’humour angoissé de Beckett, accrochent dès le départ. […] Arrivent ensuite Pozzo (extraordinaire Frédéric Kneip en dominateur) et son esclave (Thierry Rémi, hilarant dans son monologue burlesque de la pensée et de la danse). […] Si vous ne devez voir qu’un seul Godot, dieu, que ce soit celui-là » Sud Ouest
« L’alliance de l’humour et du désespoir dans une vision effarée de la condition humaine.» Le Figaroscope
